Pour une nouvelle révolution

Publié le par Xavier Cheneseau

 

Pour une nouvelle révolution !

 

 

Lorsqu’il n’est plus possible de défendre l’ordre en place, il faut en refaire un. C’est ce constat profondément révolutionnaire, donc de rupture qui a conduit le général de Gaulle à conduire trois révolutions qui ont conduit la France sur le chemin du renouveau.

 

La première de ces révolutions gaullistes fut conduite entre 1940 et 1944, au travers de la Résistance, pour rétablir le principe de légitimité nationale, contre une légitimité de façade imposée par l’Etablissement politique qui avait renoncé à conduire sa mission : défendre l’indépendance nationale.

 

La seconde révolution gaulliste fut celle qui se déroula de 1944 à 1946, et dont la mission était le rétablissement d’une république sociale.

 

La troisième, et surement celle que retiennent le plus les Français c’est celle qui se déroula de 1958 à 1962 et qui conduira le Général à réinstaurer l’Etat en faisant approuver l’élection du Président de la République au suffrage universel.

 

Ces trois révolutions ont été conduites dans le contexte particulier de guerres patriotiques s’opposant à des guerres civiles en devenir.

 

Révolutionnaire au nom du droit, de la loi républicaine et de la paix, de Gaulle s’est toujours opposé aux conservatismes de tous poils, sources de renoncement et de délitement de la nation et du peuple.

 

Aujourd’hui, il existe une quatrième révolution gaullienne de rassemblement et de rupture  qu’il nous faut conduire, celle dont le but est de sauver ce qui doit ou peut l’être encore : services publics, protection sociale, indépendance nationale, maitrise des flux migratoires… et recouvrer ce que nous avons perdu, mais qui revient au gout du jour notamment avec la politique conduite par Dominique de Villepin, lorsqu’il était Ministre des Affaires étangères- et Jacques Chirac : rendre sa place à la France sur la scène internationale. Voilà bien un programme qui séparera de façon naturelle les réactionnaires des révolutionnaires que nous sommes, car nous savons comme Charles Péguy que « Les fidélités sont nos citadelles ». 

 

 

Xavier Cheneseau

 

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