Patagon

Publié le par Xavier Cheneseau

La Patagonie, un royaume intérieur pour les hommes libres

 

 

Sans doute, certains de nos lecteurs ne connaissent-ils pas encore la Patagonie. Qu’ils sachent alors que c’est en 1860 que les tribus Araucanes reçurent leur premier drapeau national des mains du premier roi de Patagonie, Antoine de Tounens, immortalisé depuis par l’écrivain Jean Raspail dans Le jeu du roi (Albin Michel, 1976) puis par Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie (Albin Michel, 1981), roman couronné par le Grand prix de l’Académie Française.

 

Consul général de Patagonie, Jean Raspail a délégué ses pouvoirs à plusieurs personnalités secrètement attachée à cette patrie d’élection, symbole de fidélité et de folles conquêtes lors de l’histoire linéaire.

 

A la suite d’André Frossard, vice-consul à Ravenne ou de Paul-Emile Victor, vice-consul à Bora-Bora, on trouve aujourd’hui Michel Déon, consul en Irlande, Geneviève Dormann, vice-consul à l’Ile d’Yeu, Bruno de Cessole (rédacteur en chef culture de Valeurs actuelles), vice-consul dans la Nièvre, Bernard Lugan dans le lyonnais, l’écrivain de polars ADG en Nouvelle-Calédonie, qui nous a guidé trop tôt…

 

Un certain nombre de nos contemporains ont, par ailleurs, adopté la nationalité patagone en signe de refus d’une civilisation qui a tué le rêve et s’enferre dans la médiocrité.

 

Le royaume de Patagonie dispose d’un journal dirigé par le Consul général : Le Moniteur de Port-Tounens- Le bulletin de liaison des amitiés patagones dont la parution n’est pas régulière. Une armée défend les couleurs du Royaume, dont les plus beaux fleurons sont le 1er Royal Etranger de Patagonie et l’Escadron des Hussards bleus, assistés d’une floppée d’attachés et de conseillers militaires, parmi lesquels on note les journalistes et écivains Stéphane Denis, Patrice de Plunkett ou encore le commandant André Turcat (ancien pilote d’essai et commandant du Concorde). Il est à noter que lors de la Guerre des Malouines, l’archipel de Minquiers, près de Jersey, connut une incursion patagone.

 

Publié à l’occasion de la 143ème année du règne de S.M. Orélie-Antoine 1er, le N°10 du Moniteur de Port-Tounens est exceptionnel. A la présentation particulièrement soignée, il comporte 140 pages, dont 12 de photographies couleurs, et, pour la première fois, un annuaire général de tous les sujets de S.M. enregistrés à la Chancellerie, ainsi que l’annuaire diplomatique et consulaire réactualisé.

 

Lors de notre dernier entretien, Jean Raspail m’a confié que la Patagonie : « C’est un défi, un détour, un artifice, un clin d’œil, un pied de nez, un amusement… C’est une nationalité de rechange pour ceux qui ne se sentent pas très bien dans la France moderne. Ce que je peux dire, c’est que comme il devient difficile d’être patriote français, je constate qu’il y a de plus en plus de Patagons. »

 

La Patagonie est une patrie imaginaire et purement symbolique.

 

Terre d’aventure et de quête, la Patagonie est plus qu’un mythe, elle est devenue le Royaume intérieur des derniers hommes libres d’Europe.

 

 

Xavier Cheneseau

 

Vice-Consul de Patagonie

 

 

Pour obtenit le Bulletin de liaison des amitiés patagones vous devez écrire à la Chancellerie de Patagonie  26  Rue des Fossés Saint Bernard 75 005 Paris en joignant un chèque de  23 euros. Les chèques sont à faire à l’ordre de François Tulli-BLAP.

 

C’est aussi auprès de la chancellerie que l’on dépose sa demande en vue de devenir sujet patagon

Publié dans xavier.cheneseau

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